Du bien-être au vrai pouvoir d’action : et si on arrêtait de fuir l’inconfort ?

Le développement personnel a mis en lumière l’importance du bien-être. On parle d’équilibre, d’écoute de soi, de douceur. C’est essentiel. Mais il manque souvent une pièce au puzzle : la capacité à rester présent(e) dans l’inconfort. Car le changement, le vrai, ne naît pas dans les zones de confort. Il surgit quand on accepte de traverser ce qui dérange, ce qui pique, ce qui secoue.

Le piège du “tout doit être fluide”

À force de vouloir que tout soit aligné, agréable, inspirant… on finit parfois par éviter les frictions nécessaires à la croissance. On remet à plus tard une décision importante. On évite une conversation difficile. On attend d’être “prêt(e)” pour oser, mais l’attente n’apaise pas l’inconfort. Elle le nourrit en silence.

L’inconfort n’est pas un signal d’alerte, c’est un point de passage

En coaching, l’inconfort est souvent le signe qu’un seuil est sur le point d’être franchi. C’est une tension créative, un appel à l’engagement. Apprendre à rester avec ce qui est inconfortable sans fuir, sans vouloir contrôler ou adoucir à tout prix, c’est là que commence le vrai pouvoir d’action.

Agir malgré l’inconfort, et non pas quand il disparaît

Le courage ne consiste pas à ne plus avoir peur, mais à avancer avec elle, le pouvoir d’action ne se construit pas dans la perfection de l’instant, mais dans la répétition de petits pas, même tremblants.
Déplacer une limite intérieure. Dire non. Demander. Lancer. Terminer. Chacun de ces gestes peut être inconfortable. Et pourtant, ils sont profondément libérateurs.

Vers un bien-être plus entier

Le bien-être véritable ne signifie pas l’absence de tension. Il inclut la capacité à traverser ce qui est vivant, brut, imprévisible, c’est une posture intérieure. Celle qui dit : je me choisis, même quand c’est inconfortable. Je reste en mouvement. Je transforme, pas à pas.

Et si, finalement, la clé n’était pas de fuir l’inconfort… mais d’en faire un allié ?