Le deal implicite du salariat — Et si on le regardait autrement ?
Le salariat, c’est souvent ce contrat invisible que l’on signe bien avant d’en comprendre la portée.
Un échange devenu « normal » : je te donne mes heures, tu me donnes un revenu.
Je te prête mon énergie, tu me donnes une place.
Et, parfois sans s’en rendre compte, on y glisse aussi autre chose : notre élan, notre créativité, et parfois… notre voix.
Mais si ce deal semblait un peu rigide hier, aujourd’hui, la conscience change.
Le salarié de demain (et de maintenant) n’est plus cet exécutant silencieux, mais un acteur éveillé, en quête de sens, de contribution et d’équilibre.
Un contrat ancien dans un monde nouveau
Le salariat est né pour sécuriser. Et il l’a fait.
Il a offert des cadres, des droits, une stabilité. Il a structuré des sociétés entières.
Mais aujourd’hui, il se heurte à une autre réalité : l’âme humaine aspire à plus que la sécurité. Elle veut vibrer, comprendre, grandir, contribuer.
Alors non, le salariat n’est pas un piège.
Il peut même être une formidable école de soi, à condition qu’on le vive avec conscience, et non comme une soumission.
Reprendre sa place : ni victime, ni robot
Ce qui fatigue tant de salariés aujourd’hui, ce n’est pas le travail. C’est l’absence de sens.
C’est se lever chaque matin sans savoir pourquoi.
C’est étouffer ses idées. Se taire pour « ne pas déranger ». S’user à faire ce qu’on ne remet plus en question.
Mais il y a un tournant : celui où l’on comprend que, même salarié.e, on peut être créateur.
Créateur d’ambiance, d’idées, de relations, de solutions.
Et même si l’on ne change pas le cadre tout de suite, on peut changer la façon de l’habiter.
Il ne s’agit pas de tout quitter, mais de revenir à soi dans ce qu’on donne.
Transformer le deal : et si c’était gagnant des deux côtés ?
Et si le vrai deal, aujourd’hui, devenait plus clair, plus sain, plus équilibré ?
Et si, au lieu de vendre son silence, on osait exprimer ses idées ?
Au lieu de vendre son temps, on proposait sa valeur réelle ?
Au lieu d’attendre qu’on nous dise quoi faire, on devenait moteur de solutions ?
Ce n’est pas naïf. C’est courageux.
Et c’est cette posture-là qui transforme le salarié en leader intérieur.
Pas besoin de manager une équipe pour inspirer. Il suffit d’être aligné.e, conscient.e, vivant.e.
En résumé ?
Le salariat n’est pas un piège si tu sais ce que tu veux y vivre.
Ce n’est pas une vente de toi-même, si tu y mets de la clarté, du respect, du choix.
Ton temps a de la valeur.
Ton talent a de l’impact.
Et ton silence ? Il peut devenir voix.
Alors si tu es salarié.e aujourd’hui, pose-toi une seule question :
Et si je reprenais les rênes de mon expérience, ici et maintenant ?
La vraie croissance vient de l’équilibre entre agir et être.
— Amal H.
Fondatrice de Mentor Roots | Auteure, Chasseuse de tête, PNL & Positive Psychologie Coach
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